cas 03: Israel


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GN-STAT Cas N° 3: Une technologie dernier cri pour les despotes et les tyrans

 

– Ou comment les droits de l’homme sont sacrifiés sur l’autel de l’armement israelien

 

Par Shir Hever et Wolfgang Landgraeber

 

Résumé

 

Chapitre 1: L’industrie des armes israelienne – Aperçu

Chapitre 2: Le commerce d’armes et les droits de l’homme – un oeil critique sur la politique d’exportation d‘Israel

Chapitre 2.1: Les armes israeliennes à l*intérieur des „conflits gelés“

Chapitre 2.2: Armes israeliennes pour l‘IndeChapitre 2.3: Armes israeliennes pour l‘Azerbaidjan

Chapitre 2.4: L’alliance fraternelle israelienne avec les pays africains

Chapitre 2.4.1: Les armes israeliennes dans les guerres civiles africaines et les génocides

Chapitre 2.4.2: AngolaChapitre 2.4.3:Rwanda

Chapitre 2.4.4: Côte d‘IVoireChapitre 2.4.5: Sud du Soudan

Chapitre 3: Drones: les fleurons de l'armement d'Israel

Chapitre 3.1: Drones armés

Chapitre 3.2: Les drones suicidesChapitre 3.3: Technoogie de surveillance

Chapitre 4: RésuméChapitre 5: Les auteurs

 

 

1. L’industrie des armes israelienne – Aperçu

Les quatre plus gros producteurs d’armes israeliens et les seuls, qui jusqu’à présent aient réussi à accéder et à se maintenir dans la liste SIPRI des 100 plus gros producteurs d’armes mondiaux sont:

  • IAI (Israeli Aerospace Industries), la plus grosse industrie de production d’armes, propriéte de l’état, qui possède également un secteur privé pour la production et réparation de jets de luxe. IAI est principalement connue pour sa production de drones robotisés (UAVs) et de missiles.
  • Elbit Systems, la plus grosse entreprise privée israelienne d’armes, qui etait très proche d’anciens politiciens et politiciennes et qui se spécialisa dans une palette étendue de technologies militaires, combinables avec la production des USA (comme par ex. casques. caméras et batteries)
  • Rafael Advanced Defense System Ltd. est également une industrie propriété de l’état et en particulier connue pour son système de défense antimissiles, également appelé le bouclier de fer, qu*ils produisent en partenariat avec l*industriel américain Raytheon. Rafael qui contruit également des véhicules robotisés ainsi que des systèmes de défenses pour des véhicules blindés.
  • IMI (Israeli Military Industries) est la plus ancienne industrie de production d‘armes d‘israel. Il produit entre autres des munitions, des munitions pour blindés, des missiles et des moteurs. Il fournit actuellement Elbit Systems.

2. Le commerce d’armes et les droits de l’homme – un oeil critique sur la politique d’exportation d‘Israel

 

2.1. Les armes israeliennes à l*intérieur des „conflits gelés“

Un „conflit gelé“ (en anglais Frozen Conflict) de par la définition de politologues, de chercheurs pour la paix et d’historiens est une situation, qui entre états ou structures équivalentes à un état s’est déclarée, depuis qu‘une guerre ou un conflit équivalent à une guerre a été stoppé par un cessez-le-feu, mais qui n’a mené à aucun accord de paix. Il y a beaucoup d’exemples types pour ces „conflits gelés“. En Europe les états du Balkan appartiennent à cette catégorie (par ex. La Serbie/ le Kosovo) ainsi que l’est de l’Ukraine et la Crimée, en Asie mineure et centrale comme l’Arménie et l’Azerbaidjan (le conflit du Haut Karabakh), Les „Provinces séparatistes „d‘Abkhaziedie et l’Ossetie du sud en conflit avec la Géorgie ainsi que des conflits frontaliers entre l*Inde et la Chine. Des conflits gelés peuvent à tout moment dégeler et mener à des guerres violentes.

 

Un des pays les plus habiles dans la manière de s’immiscer dans les „conflits gelés“ est Israel. Depuis la création de son état alternent sur son territoire ou non loin de ses frontières des conflits tour à tour froids et à nouveau actifs, et Istael a réglé son système de défense de façon à pouvoir y répondre militairement C’est certainement la raison pour laquelle des états qui sont touchés par des cas de conflits gelés au sein de leur pays ou près de leurs frontières, travaillent avec Israel en étroite collaboration au niveau des politiques de sécurité et en particulier dans le commerce des armes. Le fait qu’Israel soit devenu dans le domaine des hautes technologies militaires un des leaders du marché mondial y joue un très grand rôle.

 

2.2. Armes israeliennes pour l‘Inde

Israel fut souvent un des fournisseurs les plus important de l’Inde. Pour exemple, les 3 années entre 2014 et 2016, le marché s’est élevé à prêt d‘ un milliard de dollars. Israel offre manifestement des opportunités de petites niches lucratives. Une partie des troupes spéciales indiennes de l’armée, de l’aviation et de la marine par exemple sont équipées en armes israeliennes Tavor ou Galil Dans le domaine des armes de haute technologie, comme par exemple les missiles antiaériens de type Barak, on peut compter des projets Joint-Venture (partenariats) avec l’Inde qui pèsent des milliards. Le dernier programme de missiles terrestres et maritimes de défense Barak 8 est prévu dans le combat contre les avions, les missiles de croisière et les missiles supersoniques. Le premier test d’un Barak 8 a eu lieu en 2010. La livraison du Barak 8 de défense maritime à la marine indienne est prévue pour les années 2019 / 2020. La portée suvant les modèles (MR-SAM, LR-SAM und Barak MX) se situe entre 70 et 150 kilomètres, le prix est d’environ 2,5 milliards de dollars.

 

2.3. Armes israeliennes pour l‘Azerbaidjan

L‘Azerbaidjan fait partie des plus gros importeurs d’armes israeliennes et se place au troisième rang derrière l’Inde et le Vietnam des exportations de matériel militaire israelien.Juste pour 2016, le pays a acheté des armes pour une valeur de 248 millions de dollars à Israel. L’Azerbaidjan est dirigé depuis des décennies par la famille régnante Alijew qui est connue pour sa dictature. Le pays se trouve dans un conflit sanglant permanent avec l’Arménie, pays limitrophe, dont l‘enjeu est la région Bergkarabach. Israel a composé une alliance stratégique avec les USA et l’Azerbaidjan contre l’Iran, qui se trouve à la frontière sud de l‘Azerbaidjan.

 

2.4. L’alliance fraternelle israelienne avec les pays africains

Une thèse de 2016 de Maike Hoffmann, montre combien la coopération entre Israel et les pays africains est importante dans les zones militaires, ainsi que la stratégie de politique extérieure d’Israel en Afrique subsaharienne – engagement intensif dans l’aide au développement et exports de matériel, Thèse, Université de Cologne, 2016.

 

Dans le chapitre „relations militaires“ Maike Hoffmann révèle en détail les livraisons d’armes d’Israel en Angola, Côte d’Ivoire, Cameroun, Erythrée,Ethiopie, Ghana, Kenia, Niger,ert Afrique du Sud: de pistolets et fusils, bombes, grenades, torpilles, mines, missiles, cartouches et balles. Elle se base sur les statistiques du commerce extérieur d‘Israel (Central Bureau of Statistics, Israel´s Economy, Foreign Trade). Une étude intermédiaire: „les données officielles révèlent en Afrique subsaharienne que l’Angola est avec 22,968 millions de dollars le plus gros consommateur d’armes israeliennes…D’autres sources telles que le Stockholm International Peace Research Institute ne sont pas très loin dans les conclusions que le Niger est l’un des plus gros pays client d’équipements militaires israeliens. La responsabilité en revient à la complexité des sytèmes tels que les drones, les embarcations de surveillance et les systèmes électroniques de surveillance...En plus de l’Angola on peut compter également l’Ethiopie et le Kenia comme gros clients d’équipements militaires israeliens. Israel propose en complément également en plus des livraisons d’armes un service de formation et de conseil, ce qui renforce l’importance des relations avec ces pays.“

 

2.4.1. Les armes israeliennes dans les guerres civiles africaines et les génocides

Juste avant la fin du millénaire, on a pu lire des compte-rendus sur les livraisons d’armes israeliennes dans les pays africains en guerre civile. Les exports dans les années 80 dans les états de l’Apartheid en Afrique du Sud et dans les régions de guerre civiles en Angola furent étaient assurés. Israel avait même aidé la République d’Afrique du Sud pour la bombe atomique, ce qui avait poussé les africains en remerciement à livrer de l’uranium pour l’industrie nucléaire israelienne.

 

2.4.2. Angola

Lors de la guerre civile angolaise entre 1975 et 2002, qui coûta la vie à un demi million de personnes, Israel aurait entretenu des relations avec les trois partis de la guerre civile – MPLA, FNLA et UNITA. Quatre ans après la fin de la guerre civile, le gouvernement angolais signa un contrat avec le gouvernement israelien, pour la livraison de pistolets, fusils et munitions, artillerie et mortiers et de grenades ainsi que de drones correspondants, qui provenaient d‘ Israel Aerospace Industries (IAI) spécialistes en batterie et électronique Tadiran, une filiale depuis 2007 de Elbit Systems.

 

Montant de la transaction: environ un milliard de dollars. L‘ Angola protège depuis avec les drones ses frontières et les points pétroliers stratégiques importants pour son économie. De plus Israel a repris Israel Aerospace Industries, en partenariat avec une entreprise polonaise, et y peaufine la modernisation des avions de combat soviétiques de type SU-22 de l’aviation angolaise.

 

2.4.3. Rwanda

Le génocide des Tutsis a fait d’après les chiffres de l’ONU 800.000 victimes d’hommes, femmes et enfants. La plupart d’entre eux furent tués avec des machettes, mais beaucoup d’autres furent exécutés par des petites armes comme des pistolets ou des fusils en provenance d‘Israel. L’avocat et militant en faveur des droits de l‘homme Eitai Mack essaya en 2014 d’obtenir, que le tribunal de la défense divulgue et transfère au Rwanda les dossiers de la livraison des armes. Sa demande fut rejetée avec le motif de la sécurité de l’état dans le cas de publications et du risque de détoriation des relations avec Israel.

 

2.4.4. Côte d‘IVoire

En novembre 2004 se déclencha une crise sérieuse entre la France et Israel. Neuf soldats français des casques bleus et un travailleur humanitaire furent tués par des avions ivoiriens, alors que toujours dans la zone de guerre civile ivoirienne, ils s’étaient approchés de la ligne de démarcation de la région rebelle. Leur camp avait été espionné auparavant par des drones de construction israelienne, en partie provenant du gouvernement israelien lui même et en partie provenant de trafiquants d’armes internationaux et qui avaient été fournis à la Côte d’Ivoire. Maike Hoffmann: „Ces livraisons n’étaient pas seulement illégales de par l’embargo des armes déclaré par les Etats-Unis en 2004, mais également passaient outre l‘ accord ECOWAS de 1998. Selon Amnesty International la livraison d’Israel de ces drones à la Côte d’Ivoire, eut non seulement des répercutions sur le déroulement des conflits entre 2002 et 2007, mais furent également à nouveau utilisés dans la crise du gouvernement de 2010/2011.“

 

2.5.4. Sud du Soudan

Le conflit entre les deux partis de la guerre civile – les troupes du Président Salva Kiir Mayaedit du peuple des Dinka et les partisans de son rival Riek Machar du peuple des Nuer – a couté jusqu’à présent la vie à dix mille personnes et expatrié cent mille autres. Les deux partis ont été tenus pour responsables des massacres et violences de masse, ainsi que d’avoir brûlé des femmes et des enfants dans leurs maisons.

 

Les livraisons d’armes, qui provenaient d’Israel, dans les régions en guerre civile du sud du soudan jusqu’à 2016 n’étaient mentionnées nulle part. Un article de l’UN Panel of Experts on South Sudan du 19 Septembre 2016 (S/2016/963) changea la situation. Ils relatait la découverte de trois fusils d’assaut Galil des industries Israel Weapon Industries (IWI) et citait les numéros de séries. Les points de découverte très éloignés les uns des autres, indiquaient que plus de trois armes avaient été vraisemblablement utilisées. Les recherches du militant en faveur des droits de l‘homme Eitai Mack livrèrent les conclusions suivantes: Israel avait livré en 2011 à une milice, qui était en contact avec le gouvernement du sud du soudan des fusils d’assaut de type Galil ACE. La milice utilisa ces armes lors d’une attaque des membres du clan des Nuer en 2013. Cela fut le déclencheur de la guerre civile.

 

Toujours est-il qu‘après des années d’essais infructueux pour mettre en place un embargo sur les armes au sud du soudan, il y a enfin une avancée. Avec une mince voix d’avance l’ONU put voter l’embargo en juillet 2018. Reste à attendre si les trafiquants d’armes privés ou étatisés s’y tiendront.

 

3. Drones: les fleurons de l’armement d‘Israel

L’époque où les exports d’armes israeliennes se limitaient uniquement au pistolets mitrailleurs Uzi est dépassée depuis longtemps. De nos jours les drones, véhicules de patrouille sur terre et sur mer, mais principalement les véhicules aériens sont les produits phares de l’industrie de l’armement israelien.

 

L’industrie de l’armement israelienne ne base pas sa promotion sur des caractéristiques de production d’armes à feu de masse, mais beaucoup plus sur la technologie non meurtrière, soit grâce à des frappes précises, qui soit-disant épargnent des vies innocentes, qui en quelques sortes interviennent en tant que forces armées „non meurtrières“, également connues sous l’appellation de „riot gear“. L‘arme fleuron de l’industrie de l‘armement israelienne reste malgré tout le drone, qui contribue toujours à prendre la vie d’un grand nombre de civils non armés.

 

Les soldats israeliens se sont exprimés sur ce sujet, le fait que la mort d’êtres humains soit imputée à des drones plutot qu’à des pilotes, pourrait entacher leur vénérable réputation de combattants. Les militants pour les droits de l’homme et la paix opposent que les drones pourraient tuer sans une obligation de justification. Les témoins ne verront jamais le visage du meurtrier, même pas l’avion dans lequel le meurtrier se trouve. Ils voient un robot (si tant est qu’ils voient quelquechose), alors que le soldat qui dirige à distance le drone, se trouve dans une pièce climatisée, même dans un autre pays ou sur un autre continent- et joue un jeu video avec des conséquences mortelles. L’argument de vente important pour les drones est qu’ils sont entrainés au combat. Les dirigeants de Elbit Systems et IAI insistent sur le fait, que chacun des modèles de drones produits ont été utilisés dans la bande de Gaza. Parmi les principaux consommateurs de drones israeliens on peut compter l’Azerbaidjan, le Brésil, le Canada, l’Allemagne, l’Inde, la Pologne, la Suisse, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et les USA.

 

3.1. Drones armés

L’armement des drones peut-être divisée en trois parties. Le premier niveau est l’utlisation de drones pour la surveillance et la collecte d’informations.A ce niveau les drones peuvent trouver des cibles pour les militaires et les militaires peuvent ensuite utiliser des armes contre ces cibles (comme par exemple des missiles ou l’artillerie). L’utilisateur du drone „repère“ la cible et dirige la coordination des soldats, qui ouvrent le feu, sans voir la cible. Dans ce cas de figure la responsabilité de l’attaque et des dommages, pour les blessures et les morts sera partagée entre le pilote et le groupe d’artillerie.

 

Le deuxième niveau de l’armement est un drone qui est équipé d’une arme (en général un missile ou une bombe). Le pilote du drone localise non seulement la cible, mais déclenche une arme potentiellement mortelle. Dans ce cas le pilote assume la responsabilité de l’attaque. Le gouvernement allemand déclare ne pas avoir prévu d’équiper l’armée allemande avec des drones armés mais avoir commandé seulement des drones d’observation. Malgré tout, il fut décidé d‘acheter des drones Heron-TP de l’entreprise israelienne IAI en leasing, qui peuvent être équipés de missiles lourds.

 

3.2. Les drones suicides

Le troisième groupe sont les drones suicides, ce qui signifie que le drone est lui même l’arme. Le nom officiel de ces drones est “loitering munitions”. Cela vient de l’anglais „to loiter“, qui signifie „vagabonder“, et ce sont effectivement des missiles téléguidés, équipés de capteurs et qui ont la capacité de rester en vol pendant des heures. Le pilote identifie une cible avec le drone, sur laquelle il peut se laisser littéralement tomber et exploser comme un missile.

 

Deux entreprises israeliennes produisent ces drones: Aeronautics et IAI. Aeronautics doit se justifier pour deux affaires de 2017 en Azerbaidjan. Les employés de cette entreprise auraient tiré un drone suicide devant le public sur l’armée arménienne pour en faire la démonstration. Il y aurait eu des victimes. Les problèmes éthiques liés à l’utilisation de ces drones suicides sont les mêmes que ceux liés aux drones armés „normalement“, car leur utilisation peut se retourner contre des innocents et des civils. Ils sont par ailleurs considérés comme des machines d’attentats suicides par les Etats Généraux de l’ouest.

 

3.3. Technologie de surveillance

Les entreprises israeliennes gagnent des milliards avec des systèmes de sécurité de frontières électroniques et des drones de reconnaissance et de combat ainsi qu’avec la vente des connaissances qui correspondent sous forme de programmes de formation. De plus le gouvernement israelien a détaché les services secrets et du personnel militaire dans les pays qui l’ont demandé et payé, tels que le Kenia pour le braquage de Al-Schabab dans le supermarché Westgate 2013 de Nairobi.

 

Le fait qu’Israel se permette de „tester“ un grand nombre de ses systèmes d’armements dans son propre pays ou audelà de ses frontières ouvertement et à la face du monde, a apporté à l’état et aux entreprises un avantage incontestable au niveau marché politique. Ce qui se passe dans la bande de Gaza et en Cisjordanie pratiquement quotidiennement, devrait être observé par les états qui se voient menacés par des groupes de terreur ou de rebelles ou dont les maitres autocratiques sont remis en question par les insurrections. Cela n’est donc pas un miracle si sur les stands des entreprises israeliennes aux salons de l’armement, la principale question est: „Avez-vous testé en conditions réelles de guerre déjà les armes que vous proposez?“

 

Cependant Israel va avoir du mal à défendre son leaderschip sur le marché concernant le domaine de la surveillance et les techniques de sécurité des frontières. D’autres prestataires sont également présents sur le marché.

 

4. Résumé

La politique d’export de l’armement d‘Israel est manifestement marquée par trois principes:

  1. „L’ennemi de mon ennemi est mon ami“. Ainsi le gouvernement israelien s‘octroie le droit d‘export d’armes, dans tous les pays qui sont considérés comme les ennemis des ennemis d’Israel, en particulier en Iran et et autres régimes islamistes ainsi que dans les pays, ou des groupes islamistes terroristes sont actifs comme par ex. en Afrique.
  2. L’indutrie de l’armement israelienne cherche et trouve des niches, principalement dans les domaines de haute technologie, qui sont prometteurs d’une suprématie de marché. Il n’est bien entendu en aucun cas question de scrupules. Il n’y a eu et il n’y aura de toutes façons de livraisons que dans les pays où les droits de l’homme sont peu reconnus.
  3. Israel se veut agent des USA, exporte des armes dans des régions du monde ou les Etats Unis pour des raisons politiques ne peuvent ou ne veulent pas exporter eux-mêmes d’armes. Les armes des USA dans les arsenaux israeliens sont exposées dans des conflits actuels presque comme dans des vitrines, pour démontrer leur suprématie.

5. Les auteurs

 

Dr. Shir Hever est journaliste et économiste politique. Il vit à Heidelberg et travaille pour „The Real News Network” aux USA. Hever a fait un doctorat à l‘université Freien Universität de Berlin en sciences politiques. Publications: L’économie politique de l’occupation israelienne (publié en 2010 en anglais et 2014 en allemand) et The Privatization of Israeli Security (2017).

 

Wolfgang Landgraeber fit parti de longues années en tant que reporter de MONITOR et PANORAMA avec près de 150 interventions de 1979 à 2000, des investigations les plus renommées des journalistes de télévision et de la télévision du service public en Allemagne. Par ailleurs il fut en partie l’auteur de plus de 30 documentaires et films documentaires qui furent primés. De 2001 à 2012 il diriga le département de la culture et du documentaire historique pour la chaine de télévison allemande WDR. Depuis, il travaille en tant que cinéaste indépendant, journaliste et professeur à Münich.

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